Suivi des sportifs
Pathologies du sportif
L’activité physique régulière sollicite par définition l’appareil musculo-squelettique (muscles, tendons, articulation, os…)
Elle met à l’épreuve l’ensemble de l’organisme et requiert une bonne mobilité des structures articulaires.
Afin de s’adapter à cette sollicitation et permettre la reproduction du geste technique parfait, quelle que soit la discipline, Il est donc nécessaire que ces structures soient normalisées afin de garantir une pratique sportive sûre.
Les muscles et tendons en particulier ont une capacité d’adaptation inhérente à leur potentiel élastique et extensible. Cette capacité reste néanmoins limitée et lorsque les contraintes deviennent trop importantes (micro-vibrations, chocs, traumatismes légers répétés…), les muscles et tendons s’exposent à davantage de risques de blessures telles que les claquages, élongations, déchirures, tendinites, périostites…
Dès l’apparition des premières gênes ou douleurs, il est recommandé de stopper l’activité qui engendre ces troubles et de consulter un spécialiste afin de mettre en place un protocole de traitement. L’ostéopathie s’inscrit alors dans le parcours de santé en complémentarité des thérapies conventionnelles.
Comment l’ostéopathie aide-t-elle à la pratique sportive ?
A titre préventif, l’ostéopathe veillera à identifier les zones à risque, susceptibles de présenter des pertes de mobilité, en tenant compte des spécificités propres à chaque individu et chaque sport. Puis il s’emploiera à traiter ces différentes régions, tissus avant qu’ils n’engendrent tendinites, claquages, entorses sur un choc ou traumatisme inopiné.
Il aura également pour objectif d’équilibrer et de maintenir une harmonie des tensions tissulaires, permettant au sportif amateur ou confirmé de s’épanouir dans sa discipline.
A titre curatif, le travail de l’ostéopathe consistera dans un premier temps à soulager le patient des suites de la blessure ou du traumatisme en diminuant les tensions au sein des tissus. Il permettra également de restaurer une vascularisation correcte, nécessaire à une bonne récupération et une bonne guérison. Il traitera ensuite les compensations qui se sont installées localement ou à distance, susceptibles de retarder le processus de guérison et d’entretenir des douleurs.